Sur tout étang, la gestion des niveaux d’eau est primordiale, en particulier dans le cadre d'une gestion visant à favoriser la biodiversité. De ces niveaux d’eau va dépendre le développement ou non de certains habitats comme les roselières, les herbiers aquatiques ou encore la réussite de nidification des oiseaux d'eau. Il a donc été mis en place un règlement des niveaux d'eau définissant les côtes théoriques que doit atteindre l’étang en fonction des enjeux sur une période donnée. En hiver et au printemps, les niveaux d'eau sont tenus plus hauts, afin de favoriser le développement des roselières et la nidification des espèces paludicoles (Rousserolles effervate et turdoïde, Blongios nain, Phragmite des joncs...). En été on favorisera ainsi un niveau plus bas, pour que certaines vasières soient exondées et permettent le développement de la végétation associée et favorisent la présence d’oiseaux limicoles en halte migratoire.
Le choix de la non-intervention sur les boisements a été fait. Les arbres morts sur pied ou sol sont favorisés pour une plus grande biodiversité.
En queue d'étang, une cariçaie d'environ 1 ha (friche humide à hautes herbes) est fauchée chaque automne/hiver, dans le but d'assurer son maintien, en tant qu'habitat favorable à diverses espèces paludicoles, ainsi qu'aux amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons et salamandre), aux odonates (libellules) et aux orthoptères (criquets et sauterelles) typiques des zones humides.