Ce groupe taxonomique des coléoptères est étudié pour la première fois sur la réserve. Cette étude très spécifique a été confiée au bureau d’études Species 10, elle a débuté en 2024 et se poursuit en 2025.
12 Février 2025
Depuis 2003, le CEN Champagne-Ardenne, gestionnaire et co-propriétaire de la Réserve Naturelle Régionale de l'étang de Ramerupt, renoue avec la tradition ancestrale de la pêche au filet. En 2024, le CENCA a coordonné la dixième pêche du site depuis qu'il en a repris la gestion. Une occasion pour les bénévoles et partenaires de se retrouver et d’agir pour la conservation du site.
La pêche contribue à préserver et augmenter la biodiversité de l'étang. Une faible quantité de poissons favorise le développement des algues et des plantes aquatiques, ainsi que toute la biodiversité qui leurs est associée (odonates, amphibiens etc.).
La pêche nous permet également de suivre l'évolution du cortège de poissons, notamment les espèces patrimoniales et les espèces exotiques envahissantes. Par exemple, cette année nous avons pêché une quantité de Perche soleil bien plus élevée que les autres années (environ 400 kg), il est important de suivre l'évolution de cette espèce exotique envahissante (EEE) sur la réserve et de savoir par quel biais elle colonise le site.
La vidange de l'étang, nécessaire pour récupérer le poisson, permet d'aérer, d'assainir les vases et de faire un bilan de l'état des ouvrages de l'étang. La pêche d'un étang est une affaire de professionnels, elle est organisée dans le respect de la tradition, en collaboration avec un pisciculteur professionnel. Les étangs sont vidangés toujours à la même période, il faut plusieurs mois pour baisser les niveaux d’eau (qui s’est accumulé l’hiver et au printemps) et il faut éviter de pêcher par grande chaleur pour préserver les poissons.
Le 12/11/2024, une dizaine de personnes (bénévoles, partenaires et salariés) s’est mobilisée pour sortir 2,4 tonnes de poissons.
Parmi les quatorze espèces de poissons recensées sur l'étang, on trouve par exemple le brochet (environ 350 kilos pêchés cette année), la carpe et le carassin argenté (environ 200 kilos), les tanches (environ 300 kilos), les perches et les gardons/rotengles (plus de 1 tonne). Ces poissons sont pesés, triés et déposés dans des caisses oxygénées du pisciculteur. Les bénéfices générés par cette pêche sont ensuite utilisés pour la gestion de la réserve.
